Préface des cahiers
Nés sous la frondaison d'un vieil arbre qui défie les saisons, offrant fraîcheur et ombre à la minéralité d'une vieille bergerie, Les Cahiers de la Salce sont nés du murmure infini de la parole que transportent les nuits, et des rencontres solaires, répétées, d'une poignée d'arpenteurs de ce territoire où les eaux, lointaines, semblent toujours le disputer à la profondeur obscure des combes et des garrigues.
Cahiers de mémoire, ils sont les échos infidèles des travaux et des peines des hommes attachés à leurs lieux, traces des gestes et des parcours qu'ils dessinèrent au long des collines et des vallées. Ils sont aussi le récit inachevé des secrets les plus forts, des longues errances qu'enivrent, au meilleur de l'été, les effluves des plantes que la chaleur écrase.
Cahiers de paysage, enfin, ils se veulent regard sur l'imperceptible et le renouvelé, l'à venir et tous les chemins que, ça et là, se plaît à emprunter l'imaginaire.
Cahiers de mémoire, ils sont les échos infidèles des travaux et des peines des hommes attachés à leurs lieux, traces des gestes et des parcours qu'ils dessinèrent au long des collines et des vallées. Ils sont aussi le récit inachevé des secrets les plus forts, des longues errances qu'enivrent, au meilleur de l'été, les effluves des plantes que la chaleur écrase.
Cahiers de paysage, enfin, ils se veulent regard sur l'imperceptible et le renouvelé, l'à venir et tous les chemins que, ça et là, se plaît à emprunter l'imaginaire.